Avec l’arrivée du programme Gazelle et Potiron dans le réseau de la petite enfance, j’avais envie de vous parler encore de développement moteur… Pourquoi c’est si important? Parce le 1er outil de l’enfant pour explorer le monde est son corps! Son développement moteur sera une fondation pour de nombreux futurs apprentissages (notamment scolaires), mais aussi pour sa confiance. C’est aussi la base d’un futur mode de vie physiquement actif. Il ne s’agit pas de faire de tous nos petits des super athlètes, ou des grands sportifs. Mais juste d’être bien dans son corps et dans sa peau… pour ensuite se faciliter la vie… Comment faire pour y arriver? Laissons nos enfants se relever tout seuls! C’est un principe qu’on peut appliquer à tous les stades de développement de l’enfant. L’enfant a en lui la capacité de développer ses habiletés motrices. Bien sûr, il y a 3 petites règles à respecter pour que ça marche : - ne jamais mettre l’enfant dans une position qu’il n’a pas acquis par lui-même : à chacun son rythme - s’assurer que l’enfant est dans un environnement sécuritaire pour son âge - lui proposer toutes sortes de situations variées et stimulantes. Ces principes sont valables pour des enfants qui n’ont pas de problème de développement, de handicap ou autre difficulté majeure! Je vous laisse visionner ces petites vidéos pour aller plus loin dans la réflexion :
J’ai participé cet automne au forum sur la petite enfance, organisé par Avenir d’Enfants et voici mes trouvailles! Trois grands thèmes ont été abordés..
1. Agir dès la grossesse et tout au long de la petite enfance : Michel Boivin nous a confirmé que la trajectoire de développement de nos tout-petits s’établie très tôt. Mais ce qui a retenu mon attention c’est l’importance des programmes et politiques qui peuvent influencer le développement des enfants à risque… Par exemple la mise en place d’un système de garde universel comme facteur de protection! J’ai retenu cette phrase: au Québec, avec l’implantation d’un système d’aide aux parents, on reconnaît que la responsabilité de nos enfants est collective. 2. Joindre les familles en situation de pauvreté : nous avons tous été très impressionnés par l’intervention de Carl Lacharité! Je retiens particulièrement quelques notions porteuses: - Une société en santé se mesure par rapport à la santé des plus « petits ». Quel genre de soins et d’attention accordons-nous à nos plus « petits », aux membres les plus fragiles de notre société, aux petits enfants et aux plus démunis? - La situation de vulnérabilité rend périlleux l’exercice de la responsabilité parentale, car l’enfant a plus de risque d’être « blessé », mais aussi le parent, et l’ensemble de l’écosystème de l’enfant sont en péril… Le défi est donc de produire une expérience positive de la parentalité… - L’agir faible, de la personne en situation de pauvreté, affecte aussi les intervenants. On doit constamment inventer des solutions, s’adapter. Et il faut fournir des efforts considérables pour se sentir compétent. 3. Se mobiliser durablement en faveur de la petite enfance : Tom Wolff nous a partagé son expérience et ses principes afin de penser « pérennité ». Je vous parle de ses travaux depuis le début de l’automne! Mais je retiens une chose sur laquelle il a insisté : le « faire avec », c’est à dire le principe d’engager les gens qui sont le plus touchés par les enjeux qui nous préoccupent et les soutenir dans le développement de leur capacité d’agir. Vous trouverez les détails des interventions sur le site : http://www.avenirdenfants.org/le-parc/tous-pour-eux.aspx Et voici un résumé préparé par une coordonnatrice : http://avenirdenfants.org/media/364734/Retour-forum-Tous-pour-eux_MGeorget2016.pdf Comment arrimer vie personnelle et vie professionnelle, tout en étant heureux et épanoui? En voici un beau défi!! Notre vie personnelle exige parfois beaucoup d’énergie et de temps, ce qui peut occasionner une difficulté à trouver un équilibre entre les exigences de ces deux sphères. Pensons entre autres aux parents qui doivent répondre quotidiennement aux besoins de leurs enfants et qui ont le souhait de passer plus de temps de qualité en famille. Inévitablement, l’environnement et les conditions au travail ont un impact sur la disponibilité (physique, psychologique et émotionnelle) des parents dans leur vie personnelle, et par le fait même, sur leur disponibilité au travail.
Les entreprises ont ainsi avantage à offrir aux parents des conditions de travail adaptées à leurs besoins personnels et à leurs réalités changeantes. Et c’est possible en plaçant les employés au centre de leurs préoccupations et en véhiculant des valeurs humaines (ex. : respect, confiance, reconnaissance, ouverture, communication, empathie, etc.), mais également en adoptant des mesures leur permettant de concilier famille et travail (ex. : travail à domicile, horaire flexible, congés pour raisons familiales, etc.). En misant sur de telles conditions, les entreprises peuvent y voir plusieurs avantages, tels qu’une diminution du stress et du roulement de personnel dans leur organisation, une augmentation de la satisfaction et de l’engagement au travail de la part de leurs employés, etc. Pour les employés, les bénéfices sont également très nombreux : moins de fatigue et de stress, plus de disponibilité pour la famille et de meilleures relations interpersonnelles, une amélioration de la qualité de vie au travail, etc. À cet effet, nous vous invitons à consulter le portail sur la conciliation travail-famille qui sera lancé par le CIME (Centre d’intégration au marché de l’emploi), le 5 février prochain! – LIEN - ![]() Voici quelques initiatives locales en sécurité alimentaire et en éducation à la nutrition. Depuis bientôt un an la Banque Alimentaire (BAM) livre 13 à 14 paniers par mois à Stanstead. Ce sont 19 enfants qui en bénéficient. Dès avril, tous les bénéficiaires de la BAM à Stanstead pourront demander de recevoir leur panier mensuel dans leur ville! Ce projet existe grâce à un partenariat avec la Ville de Stanstead, les Cuisines Collectives Bouchée Double (CCDB) et le CSSSM. Notre territoire bénéficie aussi du programme de récupération des viandes de Moisson Estrie, via la BAM, depuis novembre. Les familles reçoivent de la viande congelée, ce qui bonifie les paniers de tous. Ce projet se développera dans les prochains mois avec un volet transformation afin d’optimiser l’utilisation de ces denrées. Les parents de Parent’Aise (programme du CSSSM) font un atelier de cuisine chaque mois avec les CCDB. Ils peuvent y acquérir des habiletés en cuisine, mais aussi en économie familiale! Et chacun repart avec un sac contenant les ingrédients et la recette pour recommencer l’expérience à la maison. Les familles de l’école Deux Soleils peuvent participer à un souper-santé chaque mois. Sur inscription, le parent vient avec son enfant cuisiner en groupe un repas pour 1$ par personne. Ça se passe dans l’école, le soir. Les enfants de la Villa Pierrot développent aussi leur goût et leurs habiletés culinaires chaque mois. L’animatrice des CCDB leur propose de préparer une collation et ils repartent à la maison avec les ingrédients et la recette pour refaire leur découverte avec leur maman! Et bien sûr il y a tous les ateliers dans les écoles : cuisine, nutrition, jardinage, etc… Pour que la génération à venir développe de saines habitudes alimentaires! ![]() Il a souvent été question du: « pourquoi faire bouger les enfants » et ce, par tous les temps, de préférence à l’extérieur bien sûr. Dans les rubriques de ce même bulletin, nous avons pu traduire les bienfaits de l’activité physique, encadrée ou pas du jeu libre et des apprentissages dès la petite enfance. Bien que les outils ne manquent pas au travers des activités scolaires et para-scolaires, des devoirs actifs et autres zones Wixx, il n’en reste pas moins qu’il y a encore des obstacles à l’activité. Les environnements favorisant l’activité sont incontestablement les facteurs gagnants à l’adoption de pratique en saine habitude de vie. C’est ainsi que l’on voit émerger des chartes municipales et maintenant MRC (si si notre MRC a signé la charte des saines habitudes de vie). Et bien que la sensibilisation soit faite maintenant auprès de nos élus, il faut que les parents soient partis prenante dans l’adoption de ces pratiques. Alors comment rejoindre les parents? En tant qu’organismes, il est devenu maintenant important de faire la promotion de nos moyens de communication. Nos Facebook, Pinterest, Twitter, doivent faire l’objet d’une promotion accrue certes, mais le contenu doit en être choyé également. Les sites qui regorgent de trucs et astuces ne manquent pas sur Internet ; il existe même des chaînes Youtubes où se retrouve un tas d’activités à créer à l’extérieur. Toutefois, je le concède, il faut parfois prêcher par l’exemple…. donc, je vous invite à créer des activités extérieures avec votre clientèle. Et je suis certain que dans vos équipes, il y a une personne qui détient un secret bien gardé de son meilleur endroit pour faire des randonnées faciles, une activité raquettes sympas pour un dimanche après-midi ou une astuce pour aller skier dans son centre de ski préféré. L’invitation que je vous lance est de favoriser les occasions de créer des émotions à l’extérieur en partageant vos bons coups. … Puis de les partager sur notre page Pinterest par exemple…. On se revoit dehors?!?! … |
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Juillet 2017
AuteursPar ces billets, l'équipe de MeM vous tient informée de l'actualité du regroupement et de l'actualité en générale concernant les Saines Habitudes de Vie. Catégories
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